Les pires chutes en skate
Je vous rassure tout de suite, ce n’est pas parce que ces chutes de skate existent que vous allez forcément les reproduire. Pour les éviter au maximum, pensez toujours à évaluer vos capacités et à avancer progressivement
Âmes sensibles, s’abstenir !
Les chutes les plus douloureuses en skate :
Le scorpion :
C’est une des pires chutes… la partie haute du corps (le buste) est bloqué contre le sol, et avec l’élan de la chute, les jambes passent par-dessus le dos. Reproduisant ainsi une forme similaire à celle du scorpion. Une chute impressionnante qui fait froid dans le dos.
Le cheval ou sack :
Cette fois-ci une chute pour les amateurs de rails, et donc chez les skaters avec un peu plus d’expérience. Il existe différentes tailles de rails, et on imagine facilement ce qu’il se passe si le rail est plus haut que l’entrejambe… Couic, comme sur un cheval.
La carte de crédit :
Le coup classique de la planche qui tombe à la verticale, et qui vient se placer entre les jambes ou dans les fesses… En flat, cela ne fait généralement pas trop de dégât, mais lorsque c’est sur un gros gap avec de la hauteur et de de la vitesse, alors c’est une toute autre histoire. Une chose est certaine, sur ce point-là on préfère tous le paiement sans contact !
Le face plant :
Vraiment pas agréable, car il correspond à une chute en pleine face. Surpris par la vitesse, ou bien vite déséquilibrer, il peut arriver de ne pas avoir le temps de placer les mains avant que ne tape la tête ! Attention aux dents, menton, nez et arcade. Une des chutes qui n’est pas unique au monde du skate…
Le retour de planche :
Une mauvaise replaque et un pied qui vient claquer le tail ou le nose un peu trop rapidement, et expédie la planche dans les airs. Je pense que c’est arrivé à la plupart d’entre nous, de voir passer la planche au ralenti devant nos yeux, en espérant que celle-ci ne nous touche pas. Il est plus rare que la planche arrive à taper, mais cela peut arriver… c’est difficile à déterminer quand cela va se produire, mais lorsque vous voyez la planche expulsée vers vous, essayez de placer vite vos mains et de reculer la tête.
La planche qui casse :
Avec le bonus du grand écart, pas très cool pour les adducteurs… Il arrive de casser des planches, et très souvent en gap. Évidemment, il existe différentes tailles de gaps… Prenons comme exemple les 25 marches de Lyon, un des plus gros skate gap au monde et seulement plaqué par Aaron Jaws Homoki pour le moment. Si on regarde les essais de Ali Boulala, Jaws Homoki ou encore Aurélien Giraud, avec l’impact on constate que la planche vient se briser par la puissance du choc.
Speed wobbles :
Ou quand le skate commence à vaciller… Peut-être avez-vous déjà expérimenté un speed wobble si vous êtes un adepte des downhills ! Lorsque vous atteignez une très grande vitesse en skate, et que votre poids n’est pas bien positionné ou encore avec un matériel non approprié, vos trucks vont commencer à trembler… rares sont ceux à arriver à récupérer la situation ! Si vous voyez que c’est trop tard, sautez et essayez de vous rattraper du mieux possible avant que la planche ne vous emporte directement au sol.
Les chutes inévitables en skate :
Le caillou magique :
Qui se rappelle de la célèbre scène au début du film des seigneurs de Dogtown où Jay Adams dévale un grand downhill pour finalement être stoppé par un puissant caillou magique… Si petit mais à la fois si fourbe, qu’il stoppera même le meilleur skater même Garett Hill…
La tranchette :
Lorsque l’on replaque le trick sur le côté de la planche (la tranche). Si cette figure a un nom lorsqu’elle est maîtrisée (le primo inventé par Rodney Mullen), elle est beaucoup moins drôle lorsqu’on ne s’y attend pas. En plus de pouvoir faire bien mal sous les pieds, on se retrouvera déséquilibré et tombera plus facilement. La tranchette peut également être synonyme d’entorse, en posant le pied sur au mauvais endroit et au mauvais moment… Pour ne pas vous faire subir une nouvelle chute, je vous laisse la tranchette contrôlée de Lucas Puig !
Les zipettes :
Un peu dans le même style que la tranchette, mais cette fois-ci avec une replaque du bon côté de la planche. Comment ? Et bien il suffit que vous n’ayez pas le poids correctement réparti sur votre planche pour que celle-ci vous envoie voler en arrière ou bien qu’elle glisse sur le sol (surtout dans le cas d’une surface très lisse).
Le hang up :
De l’anglais « raccrocher ». Comme son nom l’indique, le truck arrière de la planche vient raccrocher par accident un coping, une arrête, ou encore un trottoir. Cela fait malheureusement partie de l’apprentissage, lorsque l’on ne maîtrise pas parfaitement le ollie, ou bien que l’on accroche le coping d’une rampe. Le skate est dont tout de suite bloqué et avec la vitesse, on se retrouve éjecté vers l’avant par-dessus la planche.
Pour ces derniers types de chutes, certes elles peuvent être un peu moins douloureuses, mais vous passerez forcément par-là lors de votre apprentissage en skate, elles font partie de la progression.